Il faut attendre le 5ème siècle pour
retrouver de nouvelles références au jonglage
dans l'histoire de "Tain Bo Cuailnge", décrivant
le héros irlandais Cuchulainn, jonglant avec
9 pommes. Au 12ème siècle en Angleterre,
Tulchinne, le bouffon du roi Conaire est décrit
dans le livre "The destruction of Da Derga's hostel",
en train de jongler avec 9 épées, 9 boucliers
d'argent et 9 balles en or.
Une histoire datée du Moyen Age fait également
référence à l'art de la jonglerie,
c'est celle du "Jongleur de Notre-Dame" :
un pauvre jongleur qui n'avait rien d'autre à
offrir, jongla devant la statue de la Sainte-Vierge,
qui lui sourit et attrappa une des balles. Vers la même
époque, Pierre Gringoire (1475-1538), était
connu pour être le roi des jongleurs. En 1528,
Christoph Weiditz fit des dessins de jongleurs aztèques
et en 1680 le conseil de la ville de Nuremberg a engagé
un "ball-master".
On retrouve également la trace de jongleurs dans
des écrits du 18ème et du 19ème
siècle. On y décrit des indigénes
du pacifique sud (îles Tonga) jonglant avec des
citrons, des noix de cocos et des gourdes. La plus récente
référence (1774) est celle de Georges
Forster, menbre de l'équipage du Capitaine Cook,
lors de son second voyage dans le pacifique. Au Japon,
de jeunes filles jouaient à un vieux jeu appelé
Otedama qui incluait des chants et du jonglage avec
des balles.
Le développement des grands cirques et du Vaudeville
au 19ème permet aux jongleurs de regagner une
place importante dans les spectacles.
On voit apparaître de plus en plus de jongleurs
équilibristes, magiciens avec le plus célèbre
d'entre eux, Enrico Rastelli.
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